Les équipements d’un joueur de Cécifoot

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Un joueur de cécifoot possède un équipement classique commun à toute personne souhaitant jouer au football :

  • un maillot et un short : le maillot doit porter un numéro de 1 à 15, différent pour chaque joueur. La couleur doit être différente entre deux équipes qui s’affrontent pour les distinguer.
    A noter que le gardien de but doit porter un maillot dont la couleur le différencie des autres joueurs de son équipe et des arbitres
  • des chaussettes hautes type « bas »
  • des protège-tibias : ils doivent être recouverts par les chaussettes et offrir un degré de protection adapté
  • des chaussures adaptées au type de terrain (en général synthétique). Elles ne doivent pas comporter de crampons pour éviter tout risque de blessure lors d’un contact avec un adversaire.

Comme évoqué ci-dessus, le cécifoot est un sport de contact donc les joueurs ne doivent porter aucun bijou ou montre sur aucune partie du corps. Rien qui pourrait blesser un autre participant ou le joueur lui-même lors d’un match.

Après cet équipement de football classique, il existe certaines particularités propres au cécifoot. Des éléments de matériel sont communs aux deux catégories de ce sport et d’autres plus spécifiques.

L’équipement commun aux deux catégories (B1 et B2/B3)

Ce ballon spécial possède des caractéristiques précises :

  • il est sphérique
  • possède un système sonore à l’intérieur lui permettant d’être localisé par les joueurs lorsque celui-ci est en mouvement
  • doit avoir une circonférence comprise entre 60 et 62 cm
  • doit être gonflé avec une pression comprise entre 400 et 600 g/cm2 (soit 0,4-0,6 atm)

Nuance pour les B2/B3 en championnat de France : le principe des clochettes à l’intérieur du ballon est le même qu’en B1 mais le système sonore est plus léger. En revanche, à l’international, la catégorie B2/B3 utilise plutôt des ballons de type « futsal » avec pour seule particularité une couleur nettement différente de celle du sol. Les joueurs percevront ainsi visuellement mieux le ballon. La France a choisi d’utiliser les ballons à clochettes pour son championnat national B2/B3 afin de permettre l’accès aux joueurs mal-voyants sévères.

La coloration des ballons B2/B3

Ce sont les règles imposées par l’IBSA (International Blind Sports Federation) pour qu’un ballon soit homologué et donc apte à être utilisé en compétition.

Pendant un match, il est du rôle de l’arbitre de :

  • s’assurer du bon fonctionnement sonore du ballon. Il peut être amené à le remplacer en cas d’anomalie. Aucun changement de ballon n’est autorisé sans son accord. Cependant, les joueurs peuvent signaler à l’arbitre s’ils ne parviennent pas à entendre suffisamment le ballon.
  • signaler la position du ballon en le faisant rouler sous son pied pour qu’il émette un son au cas où celui-ci serait à l’arrêt et qu’aucun joueur ne parvienne à le localiser.
  • stopper le match si le ballon éclate ou est endommagé.

Vous trouverez ci-dessous une vidéo sonore (⚠️ merci donc d’activer le son ⚠️) vous permettant d’entendre le bruit produit par le ballon lorsqu’il se déplace. Sur la vidéo, une personne se tient debout, agite le ballon puis le fait tomber au sol et fait mine de le passer à un coéquipier.

Les équipements spécifiques aux joueurs B1

En catégorie B1, les joueurs sont non-voyants ou mal-voyants alors que le gardien est, lui, voyant. Pour mettre tous les joueurs de champ à égalité au niveau visuel, ceux-ci devront mettre un bandeau sur leurs yeux.

Le bandeau B1, portant ici le numéro 10
Crédit Photo : Benjamin Guibal

En compétition nationale et internationale, le bandeau sera doublé de patchs oculaires. Ils seront collés sur la peau au niveau de chaque œil ; le bandeau sera placé par-dessus.

Ces deux équipements doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

  • le bandeau : il doit être placé sur les yeux et être constitué d’une matière opaque, absorbante et rembourré sur le devant. Les joueurs ne doivent pas voir au travers.
Le bandeau de l’équipe de France

les patchs oculaires : pour être certain que les joueurs soient bien à égalité au niveau visuel, même avec les masques, on applique sur leurs yeux fermés des patchs occultants

Exemple d’un patch oculaire

A chaque début de match, l’arbitre vérifie que les patchs et les masques soient bien en place avant de débuter la partie. Il en va de même lors d’un remplacement, un temps-mort ou à la reprise du jeu après la mi-temps. Il est interdit de retirer son masque pendant un match.

L’équipement spécifique aux joueurs B2/B3

En catégorie B2/B3, les joueurs sont mal-voyants. Pour rappel, on distingue deux sous-catégories :

  • un joueur classifié B2 a une acuité visuelle maximale de 1/20ème et un champ visuel maximal de 5°
  • un joueur B3, quant à lui, possède une acuité visuelle comprise entre 1/20ème et 1/10ème et un champ visuel compris entre 5° et 20°

L’équipement spécifique aux joueurs de cette catégorie est le bandeau B2/B3 : nouveauté de la saison 2020/2021 en championnat de France uniquement.

Il sera porté sur le front de chaque joueur avec les caractéristiques suivantes :

  • il aura une couleur différente par équipe, en plus des maillots distinctifs. Il permettra donc d’aider visuellement un joueur à se repérer sur le terrain par rapport à ses concurrents et ses coéquipiers
  • il permettra de différencier les participants de différentes sous-catégories
  • pour un spectateur venant assister à un match, il l’aidera à identifier les différences de classification entre les joueurs et ainsi mieux comprendre le fonctionnement de la discipline
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